L’endométriose est une maladie au handicap invisible qui touche 10% de femmes en âge de procréer. Pour 65 % d’entre elle, cette maladie a un impact négatif sur leur vie professionnelle : difficulté à tenir le poste, évolution de carrière ralentie, subie, mise en retrait de la salariée, culpabilité de ne pouvoir assumer son travail, peur d’être perçue comme quelqu’un de vulnérable, de faible… Elle induit de l’absentéisme « imprévisible », qui a des impacts sur le travail, au niveau individuel et collectif, qui crée des dysfonctionnements dans l’entreprise  et potentiellement des coûts supplémentaires (remplacer la salariée au pied levé, gérer les retards (production, livraison), perdre en qualité de service, image de marque,…)

En termes de carrières professionnelles,  si certaines femmes finissent par renoncer d’elles-mêmes à un poste à responsabilité, à un travail trop physique, pour d’autres c’est l’employeur qui prend cette décision, tant il est vrai que notre société est basée sur les notions de performance, productivité et résultats.

(Source Livre blanc Endométriose & Emploi, EndoFrance)

Il y a un enjeu à travailler collectivement en entreprise autour de cette maladie potentiellement très invalidante qui peut conduire à une exclusion du travail, afin de retourner la tendance et favoriser des parcours professionnels inclusifs.

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